Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Antre des Songes

21 mars 2009

J'avais oublié cette lettre...

Mon amour, ma bien aimée,
Me voici trop loin de toi
Comment survivre éloigné
De ton cœur et de tes bras ?

De mon cœur et de mes bras
Tiens, je l'avais oubliée,
Cette lettre et qui ma foi
Peut me l'avoir envoyée ?

Si tu savais quel ennui
Loin de nos jeux amoureux
Est-ce André ou Henri
Ou Paul aux si beaux yeux?

Rien ne distrait la folie
Qui l'entoure mais rien ne peut
Détourner mon cœur épris
Oh non, ça ne peut être lui

Mon cœur, mon feu, ma joie
Je reviendrai sois en sûre
Vrai c'est la première fois
que je vois cette écriture

Ton portrait posé sur moi
Me protège et me rassure
Cette lettre entre mes doigts
Serait-elle une imposture?

Oui l'Enfer est de ce monde
Mais le pire est de compter
Ces jours, ces heures, ces secondes
Qui nous tiennent séparés

J'ai beau chercher dans la ronde
De mes amoureux passés
Dans quel amnésie profonde
Cet amant là c'est noyé

Mon amour, ma toute belle
Je t'aime et je t'aime tant
Il n'y a rien d'éternel
Rien qui ne résiste au temps

Un baiser sur ta prunelle
Sur ta bouche tout autant
Rien qui ne résiste au temps
Et la mémoire est cruelle

Mais adieu ma vie, mon cœur
Il faut bien que je m'en aille
On m'appelle, il est six heure
A demain, vaille que vaille !

A moins que ton artilleur
N'ait pour seules funérailles
Que les tranchées et la peur
Le vacarme et la mitraille

Sur ces pages abimées
Il manque une ultime morsure
La certitude affirmée
D'une simple signature

Mon amour, si d'aventure,
Au front je devais tomber,
Je voudrais que tu me jure
De ne jamais m'oublier.

[ La Lettre oubliée, par Juliette et Guillaume Depardieu]

Publicité
Publicité
18 mars 2009

lire à gober ses yeux à gober son cœur...

lire à gober ses yeux
107467_books
à gober son cœur...

14 mars 2009

la fin:noyade

nager ou se jeter du pond ?
Sentir l'eau remplir mes poumons.
j'ai envie de me noyer
Être légère dans le liquide glacé.
Transporté par mes rêves
trahis pas mon cœur.
Jouir de la trêve
Que mon souffle j'ai peur.
Ophelia_PS_L

26 septembre 2008

25708912

26 septembre 2008

<!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm }

Je m'en rappelle bien

La première fois que j'ai vu

Ta tête près de la porte

Car la mienne a cessé de fonctionner

 

Je m'en rappelle bien

Tes cheveux étaient mouillés

J'étais debout dans les escaliers

Et le temps s'est arrêté

 

Je te veux ici ce soir

Je te veux ici

Parce que je n'arrive pas à croire ce que j'ai trouvé

Je te veux ici ce soir

Je te veux ici

Rien ne me remet en place, en place, en place...

 

Je m'en rappelle bien

Voguant hors d'un orage

Pour t'observer t'exécuter

Et mes bateaux naviguaient

 

Je m'en rappelle bien

J'ai été prise dans ta ligne

Et ta bouche, ta bouche, ta bouche...

 

Je te veux ici ce soir

Je te veux ici

Parce que je n'arrive pas à croire ce que j'ai trouvé

Je te veux ici ce soir

Je te veux ici

Rien ne me remet en place, en place, en place...

 

Excepté toi mon amour.

Excepté toi mon amour...

 

Que vienne tout ce que tu as perdu *

Plonge dans la mousse

J'espère que ma santé d'esprit couvre le coût

Pour enlever la tache de mon amour

Du papier maché ?

 

Que vienne tout ce qui renait *

Emporte ma ventardise

J'avance réellement avec difficulté

C'est de l'amour, c'est de la pornographie

Dieu me pardonnera

Mais je, je me fouette dédaigneusement, dédaigneusement

 

Je veux entendre ce que tu as à dire à mon sujet

Entendre si tu vas vivre sans moi

Je veux entendre ce que tu veux

Je me souviens de décembre

Et je veux entendre ce que tu as à dire à mon sujet

Entendre si tu vas vivre sans moi

Je veux entendre ce que tu souhaites

Publicité
Publicité
13 septembre 2008

L'histoire d'une pensée triste

Mais quelques fois le morceau de rêve se brise, comme un sourire perdu
Une rafale infernale qui pleut dans le cœur
L'envol de milliers de papillons à travers le corps
L'estomac s'éparpille en une fontaine d'étoiles à chaque regards volés
Comme un cri silencieux
Timide et peureux
Comme un gamin furieux
Elle en rêve encore, les yeux éveillés
Pour Jamais

1 février 2008

tais-toi et pense...

tais-toi et pense...
20766054

15 décembre 2007

Allumer. Enregistrer. Repasser. Avancer. Reculer.

Allumer. Enregistrer. Repasser. Avancer. Reculer. Repasser. Effacer. Enregistrer. Regarder. Reculer. Effacer.
Et la touche stop a sauter et m'a crevé un oeil..

15 décembre 2007

coeur...

envie de dégueuler mon coeur*
au supplice de ma trachée
on me dit que c'est bientôt l'heure
de m'arracher cette aspect
soulignant cette purulence
d'une symphonie de tumulte
avoir envie de cette répugnance
qui a chaque foi résulte!
81122383ad9ae35d

21 octobre 2007

Histoire pour les rêves somnanbules

C'est comme une plainte qui crit quand le petit papillon bleuté s'envole dans le ciel tout là haut. J'ai voulu l'accompagner mais je ne sais pas voler. Il fuit à toute vitesse, de peur que le filet ne lui abîme ses petites ailes fragiles. Mes doigts ne parviennent plus à le rattraper. Il avait promis de rester. Maintenant je ne vois plus qu'un minuscule point s'affaiblir. Il brille. Je lui envoie un rire. Timbré de baisers. Il disparaît. Les nuages ont du l'aspirer et le soleil rageur le faner. Majestueux dans toute sa laideur, le papillon butine les coeurs. Ils les brûle. Les salive de miel, les dévore. Il se nourrit des peurs. Amères ou salées. Ses ailes savent embrasées les lèvres comme elles écarquillent les yeux des enfants rêveurs. Muet, il caresse le vent. Son souffle résonne. Toujours son empreinte sur mon épaule rayée. Il ne sait pas aimer. Mais sait me faire pleurer. Malicieux. Le compagnon des voyageurs solitaires. Malin. Il les perd dans sa folie, les ravage. Sans bruit. Il bat de l'aile et retrouve les souvenirs cachés. Enterrés. Il éclaire la nuit, lorsque Sombre s'obscurcit. Pour mieux s'éteindre quand tout se finit. Une dernière danse. Petite et éreintée. Il écume le voile éphémère. Il s'étire. Son vol tartine de sucre le ciel affamé et croque les étoiles égarées. Il entraîne les coccinelles, les faire valser. Mystérieux sans plaire. Fatigué. Il vole entre les mains curieuses. Sans se perdre. Ami intime lorsque l'ennuie s'installe.  Par la fenêtre il cogne. Il apporte la pluie pour un bol de sourires. Il sait qu'il ne reste qu'une seconde. Il déroute. S'affole. Il ne bat plus. Comme un coeur en peine. Effrayant de stupeur. Il ne reviendra jamais. Il parcours le monde, comme il parcours ma vie. Comme il effleure mes rêves et détruit mes nuits.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Antre des Songes
Publicité
Archives
Antre des Songes
Publicité